Je vous recommande son nouveau livre: Je voudrais vous parler d’amour… et de sexe.
Un livre témoignage de sa mission de religieuse et ses propos sur différents sujets de la sexualité donc la masturbation, le pédophilie et le sexe et les religieux... J'ai début ma lecture...j'ai hâte de la poursuivre.
Extrait d'une entrevue avec Sr Ross; http://www.revue-ndc.qc.ca/grandes-entrevues/270?phpMyAdmin=c51c1b1bf831bb91c939e6c31eb175fe
NDC-Qu'est-ce qui vous a amenée à vous intéresser d'une manière spéciale à la sexualité humaine?
Sr Ross - J'ai toujours été très sensible à la souffrance humaine. Je peux même dire que je suis intolérante face à la souffrance. Je ne réussis pas à comprendre qu'il y ait sur terre des hommes qui possèdent tout alors que des millions de familles n'ont rien. C'est ce qui m'a attirée à entrer dans une communauté missionnaire. Je pensais devenir une religieuse qui travaillerait dans les services. Je ne croyais pas que j'étais douée pour les études. Je prenais soin des malades et voilà qu'un jour mes supérieures m'ont demandé de faire le cours d'infirmière.
C'est par la suite que j'ai été envoyée en mission en Amérique latine. J'ai tout de suite été touchée par la pauvreté extrême qui y régnait. La violence a aussi attiré mon attention. Je me souviens de mon arrivée au Pérou. Je voyais des bébés couchés par terre et je ne pouvais pas accepter cette situation. J'ai tout de suite commencé à travailler avec les familles. C'est à ce moment que j'ai réalisé l'ampleur du désastre de la vie sexuelle de ces gens. Les jeunes filles souffraient particulièrement. Des gars de 20 ans mettaient enceintes des filles de 12 ou 13 ans. Elles devaient assumer leur grossesse ou se faire avorter. C'est à partir de ce constat que j'ai commencé à m'occuper d'une manière spéciale des jeunes des quartiers que je fréquentais. J'ai mis en place un programme d'éducation sexuelle. J'ai même créé des équipes sportives pour ces jeunes. Je suis allée chercher de l'argent à la capitale. Je parlais à des propriétaires terriens afin qu'ils financent les activités que j'organisais. Il faut dire que ce sont les mêmes hommes d'affaires qui s'occupent du trafic de la drogue.
Le programme d'éducation sexuelle destiné aux jeunes n'a pas fait que des heureux. Un jour, j'ai été mise à la porte du diocèse car on ne pensait pas que cela devait faire partie du travail d'une religieuse missionnaire. Ils oubliaient que j'étais infirmière et que je devais m'occuper de la santé globale des gens.
http://www.presencemag.qc.ca/parutions/PA139_Ross.html
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